Astro-fr.com - Astronomie et Observation de la Lune

Bien débuter en observation astronomique

Si vous avez l’habitude de scruter le ciel, vous pouvez petit à petit améliorer vos observations. Si vous êtes débutants et n’avez encore jamais fait d’observations, vous pouvez lire l’article d’introduction à l’astronomie içi. Sinon, sachez que des astuces simples permettent de mieux observer le ciel. En effet, tout débutant en Astronomie observe le ciel sans s’organiser. Concrètement, cela veut dire qu’il ne note pas ses observations, et ceci, à cause de certaines idées reçues (ex. : Seuls les professionnels doivent noter leurs observations parcequ’elles rentrent dans le cadre d’une étude…). Cependant, l’organisation de ses observations par le biais des notes se traduit par une amélioration rapide de ceux-ci. Car la prise de notes permet au néophyte de suivre sa progression en matière d’observation.

Alors, comment noter ? Le mieux est d’éviter les feuilles volantes et opter pour un cahier ou encore un registre. En l’occurrence un support papier simple, et de préférence, qui résiste plus ou moins à l’humidité (Pour ceux qui vivent dans une zone particulièrement humide). Passons maintenant à la pratique. Pour chaque observation, on doit figurer :

Devenir astronome amateur...

Vous avez sûrement fait partie de ceux qui s'intéressent aux étoiles et planètes qui peuplent les nuits claires. En effet, chacun de nous a eu un moment de solitude, où, ne savant pas à qui se confier, s’est tourné vers les étoiles, la lune, ou n’importe quelle autre planète. Cependant, seulement une poignée de ceux-là ont fait de l’astronomie un loisir irremplaçable et ont, par la suite, pratiqué l’astronomie. Pourquoi une poignée ? Simplement parce que certains croient qu’il faut avoir un matériel important pour l’observation, d’autres pensent qu’il faut des notions préalablement connues de physiques etc... Bref, tout est prétexte pour ne pas se lancer dans la pratique. Et pourtant ! Rares sont ceux qui ont regretté d’avoir franchi le pas.

Ces dernières années sont témoins d’un progrès important dans le domaine de la vulgarisation d’astronomie. Les émissions TV, les soirées organisées par les observatoires, les clubs d’associations… La principale motivation du grand public dans l’astronomie est d’observer la nature qui l’entoure.

Regarder le ciel, c’est essayer de comprendre les lois qui le gèrent, et chaque soirée est un spectacle nocturne à ne pas rater. Essayons de connaître les toutes premières règles fondamentales de l’observation.

Depuis quel lieu observer ?

Le lieu d’observation est un des critères les plus importants. Ce lieu ne doit pas être éclairé. En effet, les lumières nuisent à la vision nocturne. Il faut aussi faire attention aux objets qui nous entourent. Donc, un lieu d’observation optimal serait un endroit obscur dépourvu d’obstacles (Comme la terrasse d’une maison éloignée des lampadaires ou, meilleur, un terrain dans la campagne).

Il ne faudrait pas faire le tour de la ville pour se rendre compte que ce genre d’endroit est rare, voir introuvable ! Mais en fait, on pourra se contenter du toit/terrasse d’une maison, où on essayera de reconnaître les principales constellations ainsi que quelques étoiles et planètes. Bref, on s’installera dans le lieu le plus favorable.

Premières observations

C’est à partir de cette étape que vous ferez vos premiers pas en astronomie. D’abord, fixez votre regard sur n’importe quel objet céleste qui vous semble clair, portez votre attention autant de fois possibles sur lui. Bien sûr, au premier abord, tout semble confus, et la voûte céleste vous apparaît remplie de petits "points " brillants. Mais en fait, les étoiles qu’on peut distinguer à l’œil nu ne sont pas nombreuses, surtout si vous êtes sur un site urbain. De plus, vous perdrez cette impression dès que vous vous habituerez un peu plus à l’observation.

Maintenant qu’on y est, la première chose qu’il faut impérativement avoir c’est bien sûr une carte du ciel. La carte du ciel sert à distinguer les étoiles visibles selon les coordonnées temporelles de l’observation (heure et jour). Si vous orientez correctement votre carte, vous pourrez alors reconnaître les principales constellations (Grande ourse, petite ourse, Dragon etc…). A noter que l’orientation de la carte du ciel dépend sur les quatre points cardinaux indiqués sur celle-ci. À une exception près, l’Est est à la place de l’Ouest et vice-versa. Pourquoi ? Simplement parce que lorsque vous regardez le ciel, vous vous trouvez en face de lui. Pour mieux comprendre, illustrons cela par un exemple pratique : prenez deux feuilles et mettez-les face à face : Pour la feuille du haut, l’Est est en quelques sorte l’Ouest de l’autre feuille etc… Après que vous auriez reconnu les premières constellations, vous pourrez, partant de celles-ci et vous guidant par la carte, reconnaître progressivement les autres.

Si vous répétez ces instructions régulièrement, les planètes, comètes et autres astres seront visibles au premier coup d’œil, et vous n’aurez plus l’impression d’observer un tas d’objets lumineux. Autre conseil : vous aurez besoin d’une lampe de poche avec filtre absorbant, de n’importe quelle couleur, du moment que le filtre vous procurera une lumière faible pour ne pas gêner votre acuité visuelle nocturne, et assez puissante pour que vous puissiez lire votre carte dans l’obscurité (filtre rouge ou bleu par ex. Evitez les couleurs claires).

Galaxies - Introduction

Généralités

Une galaxie est une collection d'étoiles, de gaz (hydrogène gazeux, azote), de molécules de carbone, de silicium et de poussière. Tous ces composants sont en intéraction gravitationnelle et tournent le long d'orbites autour d'un même noyau, le soleil et ses planetes (mercure, venus, terre, mars, jupiter, saturne, uranus, neptune et pluton) ajouté à cela d'autres étoiles, forment une galaxie. Les autres étoiles qu'on observe la nuit dans le ciel forment d'autres galaxies. Il existe des millions de galaxies dans l'univers. La galaxie la plus connue est appelée Andromède et peut être observée a l'oeil nue. Celle-ci est éloignee de la notre de deux millions d'années-lumières (une année-lumière = dix millions de millions de kilomètres). Les télescopes les plus puissants n'arrivent pas à déterminer le nombre d'étoiles contenues dans une galaxie.
Les galaxies sont de formes et de dimensions différantes. Il existe trois types de galaxies:
galaxies élliptiques, galaxies spirales et galaxies irrégulieres (de forme quelconque).
Le soleil et tout les étoiles brillantes dans son voisinage forment une galaxie qu'on appelle la Voie Lactée et qui peut être bien observée avec un télescope.
La forme d'une galaxie est un disque avec d'énormes bras de forme spirale. Certaines galaxies ne possèdent pas de bras.
Le soleil est très éloigné du centre de notre galaxie. Le centre d'une galaxie est entouré par un grand nombre de groupement d'étoiles en gravitation.
La construction et la mise en orbite du télescope américain Hubble a permis d'observer d'autres galaxies de l'univers qui sont très éloignées de la nôtre (quelques millions d'années-lumières). Les scientifiques du monde s'intéressent beaucoup a la découverte des galaxies et à leur formation. Ceci les aidera a expliquer l'origine de l'univers et la formation du système solaire et de la planète Terre en particulier.
D'autres télescopes puissants sont en cours de construction pour observer les galaxies les plus lointaines. Les scientifiques ont decouvert que les étoiles les plus éloignées se déplacent a de très grandes vitesses et ceci a permis de supposer que l'univers est toujours en expansion.
En se basant sur ce résonnement, on peut déduire que l'homme ne pourra donc jamais observer toutes les galaxies.
Des photos intéréssantes sur les galaxies sont présentes dans notre Galerie d'images.

La Voie Lactée

La galaxie qui contient le soleil, le système solaire (formé de neuf planetes et de leurs satellites) et d'autres étoiles brillantes est appelée la Voie Lactee. La galaxie la plus proche de la nôtre est la galaxie d'Andromède. La Voie Lactée, notre galaxie, appartient a un groupement de 15 galaxies et contient plus de 100 milliards d'étoiles. C'est un disque aplati constitué de gaz, de poussières et d'étoiles et qui s'étend sur 90.000 années-lumières, et qui possède quatre bras de forme spirale et une bulbe centrale. Le diamètre galactique est de 90.000 années-lumières et le diamètre de la bulbe centrale est de 30.000 années-lumières. Le soleil tourne autour de son axe propre et le d'une orbite autour du centre de la Voie Lactée. Sa révolution complète autour de la galaxie est estimée a 250 millions d'années. La vitesse de rotation du soleil autour de la galaxie est de 250 km/sec et celle de la galaxie est de 135 km/sec. Le soleil tourne donc presque deux fois plus vite que la galaxie.
La nuit, la Voie Lactee apparait comme une bande faiblement illuminée qui occupe une zone du ciel. Elle peut être observée lors d'une nuit claire d'été sans lune.
La Voie Lactée est une galaxie spirale possédant plusieurs bras. Elle contient des milliards d'étoiles et la majorite de ces étoiles est distribuée au niveau du centre. Le reste des étoiles est éparpillé le long des bras spiraux. La Voie Lactee contient plusieurs types d'étoiles de toute étape de leur vie, parmi eux des étoiles bleus et brillantes et des étoiles géantes rouges.
La Voie Lactée possède un centre qui est situé a une distance de 29.000 années-lumières du soleil. L'âge de notre galaxie est estimé a 15 milliards d'années.

Repérer les planètes

Après avoir franchi le pas en observant les cratères lunaires, l’astronome amateur attaque l’observation des planètes. Mais le problème c’est qu’il faudrait faire la différence entre une planète et une étoile dans le ciel nocturne. Et pour cela, l’amateur se doit de connaître/découvrir les caractéristiques de chaque planète.

Citons par exemple Mercure, qui ne peut s'observer qu’en l’absence du Soleil (après le coucher et avant le lever). De plus, Mercure n’est visible que quelques heures après le coucher et quelques heures avant le lever, et qui atteint alors une magnitude de 2. On peut repérer Mercure sur l’horizon facilement.

Vénus, présente à peu de choses près, les mêmes caractéristiques que Mercure quant à sa visibilité, après le coucher et avant le lever du Soleil. Mais se différencie de sa voisine de par sa brillance. Vénus, surnommée l’étoile du berger, est très lumineuse (magnitude comprise entre -3,5 et -4,5). Elle remporte la palme de la planète la plus brillante vue de la terre.

On peut distinguer Mars très facilement dans le ciel, grâce à sa couleur orange / rouge. Cette couleur est due aux tempêtes sur sa surface qui soulèvent la poussière du sol martien de couleur orange. Sa magnitude peut atteindre -2,9, un maximum d’éclat, et qui se produira le 28 Août 2003 (voir la news sur ce sujet). Mais sa magnitude peut aussi descendre à +1,8, et là, la planète rouge devient quasiment invisible à l’œil nu. Mars est brillante durant les alignements, oppositions, comme celle du 28 Août. Pendant les autres périodes de l’année, sa magnitude varie.

Jupiter fait aussi partie des planètes brillantes, avec une magnitude comprise entre -1,7 et -2,5. Elle se trouve dans la constellation des Gémeaux durant cette période de l’année et entre dans la constellation du Cancer fin novembre, et elle est l’astre le plus brillant de sa constellation.

Saturne présente les mêmes caractéristiques que Jupiter, mais elle est située bien plus loin. Sa magnitude est aussi plus faible, entre +0,8 et +1,3. Saturne met plus de vingt-neuf ans à faire le tour du Soleil et elle reste donc de longs mois dans la même constellation.

Uranus, avec une magnitude de +5,7, est visible à l'oeil nu. En fait, une très bonne vue, un ciel parfait et une excellente connaissance des constellations peuvent, seuls, laisser envisager son repérage visuel.

Quant à Neptune, elle est hors de portée du repérage visuel, sa brillance étant trop faible. Pour regarder Neptune et Uranus, il faut donc recourir à une paire de jumelles, à une lunette ou à un télescope.

Pour la localisation proprement dite des planètes, le mieux est encore de faire appel à une carte mobile du ciel. Ce type de cartes se règle en fonction de la date et de l'heure d'observation et indique le ciel alors visible. Les plus complètes sont pourvues d'un système de coordonnées célestes à partir duquel il est facile de trouver la position de la planète recherchée parmi les constellations. Il y a aussi une autre solution : c'est l'observation des conjonctions. Il s'agit d'un phénomène apparent qui fait que, chaque mois, la Lune, dans son mouvement à travers le ciel, " passe " à proximité des planètes. Lorsque cet écart est minimum, il y a conjonction ou rapprochement. Ce soir-là, en raison de l'éclat de la Lune, pratiquement aucune étoile n'est visible à proximité. Si une planète dont la magnitude est plus importante que celle des étoiles se trouve tout près, elle est alors identifiée sans risque de se tromper. Le lendemain, la Lune se sera déplacée de façon importante, environ vingt-six fois son diamètre. Si vous observez à la même heure que la veille, la planète sera, elle, à peu près à la même place dans le ciel !


Pleine lune

Eclipse lunaire totale !

Un événement astronomique à ne pas rater : une éclipse totale de la lune sera visible depuis l'Europe, les deux Amériques et l'Afrique.
Les éclipses lunaires se produisent une ou deux fois par an, quand la terre se trouve entre le soleil et la lune en parfait alignement. Ce spectacle ne dure que quelques heures pendant lesquelles la lune s'obscurcit jusqu'à devenir totalement noir, puis le noir vire vers un rouge foncé. Evidemment, on pourra assister à cette éclipse à l'oeil nu sans risques contrairement à une éclipse solaire.
Le spectacle débutera le 8 Novembre à 23h32 GMT soit le 9 Novembre à 00h32 à Paris. Elle atteindra son apogée (éclipse totale) deux heures après. La lune retrouvera ensuite sa brillance à 04h05 heure parisienne.
L'Asie et l'Australie n'auront malheureusement pas le privilège d'assister à l'éclipse.
A noter que la prochaine éclipse lunaire aura lieu le 04 Mai 2004 et sera visible en Europe et en Asie.

Voici un bref rappel des dates du déroulement de l'éclipse :
- Début de l'éclipse : 00h32 (09/11/03)
- Apogée de l'éclipse : 02h19 (09/11/03)
- Fin de l'éclipse : 04h05 (09/11/03)


Jets de rayons-X observés par le télescope Chandra sur la supernovae SN0540-69.3

Objectif: Lune pour Bush et l'Amérique

L'objectif fixé par le président américain George W. Bush d'un retour des Américains sur la Lune avant un éventuel voyage vers Mars et d'autres planètes ne pourra être atteint qu'en ouvrant la conquête spatiale au secteur privé, a recommandé mercredi un comité d'experts.
Ses membres souhaitent voir une réorganisation de la Nasa, qui devrait se concentrer sur les vols habités, tandis que le secteur privé prendrait un rôle leader dans les lancements de satellites et les vols robotisés.
"La relation de la Nasa avec le secteur privé, sa structure, sa culture des affaires et son management, tous largement hérités de l'époque Apollo, doivent être transformés de façon décisive pour mettre en oeuvre la nouvelle vision d'exploration spatiale multi-décennale", écrivent les membres de ce comité dans un rapport de 60 pages.
Ses auteurs estiment encore que l'agence spatiale américaine ne doit travailler seule que "dans les domaines où une démonstration irréfutable est faite que seul le secteur public peut réaliser l'activité en question".
L'administrateur de la Nasa, Sean O'Keefe, a réagi en assurant que "les recommandations influenceront notre travail et nous guideront pour une transformation de la Nasa, essentielle si nous voulons être capables de remplir les critères de l'initiative" lancée par M. Bush.
Le président, qui brigue un second mandat en novembre, avait annoncé le 14 janvier dernier son objectif d'envoyer des hommes sur la Lune à partir de 2015, en préparation de missions humaines d'exploration d'autres planètes du système solaire à l'horizon 2030.
Son annonce, faite moins d'un an après la catastrophe de la navette Columbia et la mort de ses sept membres d'équipage, avait suscité des critiques au Congrès en raison de son coût. M. Bush a demandé une première rallonge budgétaire d'un milliard de dollars sur cinq ans mais les experts estiment qu'un programme aussi ambitieux de pleine lune coûterait plusieurs centaines de milliards.
Pour éviter aux contribuables d'en assumer la charge, les membres du comité estiment que "la commercialisation de l'espace devrait être une priorité et la création d'une industrie spatiale en serait l'un des principaux bénéfices".
"Aujourd'hui, une industrie spatiale indépendante n'existe pas vraiment. Au lieu de cela, nous avons des programmes spatiaux divers subventionnés par le gouvernement et leurs fournisseurs. Dans les prochaines décennies, si le projet d'exploration le permet, une industrie nouvelle peut émerger et tirer profit de l'espace", selon le rapport.
Le comité souligne que le secteur privé devrait "assumer le premier rôle pour fournir ses services à la Nasa et quasiment immédiatement pour l'accès à l'orbite terrestre basse", signifiant son souhait de retirer au secteur public son rôle actuel dans le lancement des satellites américains.
Les membres du comité, choisis par la Maison Blanche, étaient présidés par Edward Aldridge, ancien président de la filiale systèmes électroniques du groupe aéronautique McDonnell Douglas.
La Nasa est déjà largement engagé dans une réforme. Son organisation avait été sévèrement critiquée par le comité d'enquête sur l'accident de Columbia pour sa culture d'entreprise, tout autant responsable de la catastrophe que les défaillances techniques ayant causé la destruction de la navette.
Les dernières recommandations pour un transfert d'activités vers le privé pourraient néanmoins être perçues comme augmentant les risques. Le comité d'enquête sur Columbia s'était s'inquiété du rôle grandissant des sous-traitants de la Nasa, dont la logique de rentabilité peut nuire à la sécurité des astronautes.

L'eau était bel et bien présente sur Mars

L'un des deux robots américains sur Mars, Spirit, a trouvé de nouvelles preuves de la présence passée d'eau sur la planète rouge, ont annoncé mardi des responsables de la mission.
Spirit a découvert de fortes concentrations de sels dans une tranchée creusée par le robot dans la région du cratère Gusev où il s'est posé le 3 janvier, a expliqué le scientifique en chef de la mission, Steve Squyres, de Cornell University.
L'eau présente dans cette région l'était certainement en moins grande quantité que sur le site exploré par l'autre robot, Opportunity, dans le Meridiani Planum, une zone où les chercheurs ont déjà annoncé à plusieurs reprises l'existence passée d'importantes quantités d'eau.
Dans le cratère Gusev, "nous ne parlons pas d'une vaste étendue d'eau liquide, pas besoin d'un lac pour produire cela", a expliqué M. Squyres en référence aux sels identifiés grâce au spectromètre à rayons-X qui équipe le robot Spirit.
La découverte a été annoncée lors d'une conférence de presse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie) où est situé le centre de contrôle de la mission.
Dans le même temps, le robot Opportunity s'apprête à descendre dans un profond cratère pour explorer certaines failles, dans l'espoir de remonter plus loin dans l'histoire géologique de Mars.
Les chercheurs ont prévenu que le robot courait le risque de ne plus pouvoir ressortir du cratère appelé Endurance. Néanmoins, Opportunity a déjà excédé de deux mois la durée prévue de sa mission et rempli tous ses objectifs, ce qui a convaincu la Nasa d'accepter ce risque.


Couché du soleil sur Mars
Image saisissante du coucher du soleil à l'horizon de la planète rouge. Une animation complète est disponible sur le site de la NASA.

Cratère Huygens

La sonde européenne Mars Express (ESA) continue de nous envoyer des images exceptionnelles de la surface de Mars. La dernière en date, retrace les contours du cratère de Huygens (ci-contre).
L'image a été prise avec la caméra stéréo haute résolution (HRSC) embarquée à bord de la sonde en orbite autour de la planète rouge. La résolution et de 70 metres par pixel. La région se situe à une longitude de 61° Est, latitude 14° Sud.
Huygens est un cratère d'impact, d'environ 450 km de largeur (ce qui est quand même énorme). Quelques analyses scientifiques du cratère évaluent son age à 400 millions d'années...
Bien sûr, comme le cratère s'est formé à l'age jeune de Mars, des traces d'écoulement d'eau subsistent toujours.
On peut aussi noter sur l'image la variation de couleur (une zone plus rouge est visible en bas de l'image), ce qui indique une composition chimique différente.
Pour l'instant, l'image est analysée par les scientifiques qui tentent d'ajouter une nouvelle pièce du puzzle de l'histoire de la planète rouge.

Spirit rencontre des difficultés techniques

Un problème avec deux roues du rover, l'avant-droite et l'arrière-gauche, l'empecherait de poursuivre sa mission actuellement. Spirit ne répondrait à aucune commande de mouvement envoyée de la NASA. Les ingénieurs essayent de déterminer les causes exactes de ce déficit. La seule solution disponible pour l'instant serait de désactiver les freins sur ces roues, mais cela reviendrait à exposer le rover à des risques inutiles alors qu'il se trouve en ce moment à Columbia Hills, un terrain particulièrement rocheux et assez difficile d'accès.
Rappelons que Spirit, et son jumeau Opportunity ont accompli leur mission primaire et en sont actuellement à un stade de rallongement de mission, qui dure depuis 5 mois.
Pour la solution qui consiste à désactiver les freins, le manager du projet, Jim Erickson souligne que "si l'on devrait désactiver les freins, les erreurs de direction durant la guidage du rover augmenteraient. Cependant, ces erreurs devraient etre diminués en utilisant les freins de la roue avant-gauche et ceux de la roue arrière-droite, ainsi qu'en limitant la progression du rover à de petites distances, et enfin en mettant à jour le logiciel de guidage afin qu'il restaure la direction initiale périodiquement".
Entre temps, les scientifiquent continuent d'utiliser les caméras et le bras de Spirit à des fins d'analyse de la roche martienne.


Ceci est la première preuve réelle de la théorie des trous noirs. Ou chaque objet stellaire s'approchant du champ de gravité du trou noir se voit changé en énergie.

La NASA tente tant bien que mal de sauver Hubble

Le patron de la Nasa, Sean O'Keefe, a assuré que l'agence spatiale continuait d'examiner toutes les options pour prolonger la vie du télescope spatial Hubble, sans néanmoins s'engager sur une mission habitée pour le sauver, selon un communiqué reçu mercredi.

  1. O'Keefe réagissait au rapport d'une commission d'experts de l'Académie des sciences demandant à la Nasa "de ne prendre aucune action qui rendrait impossible une mission de la navette spatiale vers le télescope Hubble", tout en affirmant que cet observatoire orbital ne doit pas être abandonné.
En janvier, le patron de la Nasa avait annoncé l'annulation d'une mission de la navette prévue en 2005 pour réparer Hubble, privilégiant une mission robotisée pour permettre au télescope de fonctionner jusqu'à l'arrivée de son remplaçant à l'horizon 2011.
La décision était motivée par de nouveaux critères de sécurité adoptés pour les vols de navette depuis l'accident de Columbia en février 2003.
Ces vols, qui doivent reprendre en mars 2005, devront tous être à destination de la Station Spatiale Internationale pour permettre aux astronautes de s'assurer que la navette n'a pas subi de dégâts au décollage, et de se réfugier sur le laboratoire orbital en cas de problème.
Dans sa dernière déclaration, M. O'Keefe ne s'engage pas sur un vol habité mais rappelle que "les défis posés par une mission robotisée sont en cours d'examen. Nous poursuivrons nos efforts pour évaluer des options d'entretien innovantes" du télescope.
  1. O'Keefe promet de "garder les options ouvertes pour garantir le meilleur résultat possible", et il se déclare d'accord avec le comité d'experts pour estimer que Hubble est "le plus important télescope de l'histoire".
Le président républicain de la commission des sciences de la Chambre des représentants, Sherwood Boehlert, se félicite pour sa part du rapport de l'Académie des sciences et s'engage à "travailler avec la Nasa pour assurer que l'agence garde toutes les options ouvertes et met de côté les fonds nécessaires pour toute mission, habitée ou robotisée".
Hubble a besoin de batteries et de nouveaux gyroscopes. La décision d'annuler la dernière mission d'entretien de Hubble avait suscité une levée de bouclier des scientifiques et plusieurs élus avaient entamé une campagne au Congrès pour trouver une solution permettant de prolonger sa vie.
Si rien n'est fait, Hubble, initialement conçu pour durer jusqu'en 2005, pourrait survivre jusqu'en 2007. Son énergie sert à manoeuvrer le télescope et le pointer en direction des zones de l'univers que souhaitent étudier les astronomes. L'énergie permet aussi de le maintenir à température constante, évitant que le gel ne détruise irrémédiablement ses instruments.

Cassini survole Titan

Quelques jours après son survol de Saturne, Cassini s'approche de Titan, le plus grand satellite naturel de la planète à anneaux. La sonde est à présent distante de 339000 kilomètres de Titan. Mais cette distance s'est révélée suffisante pour lever le voile sur la surface du satellite.
Les photographies ont été prises avant et pendant le survol de la sonde sur Titan. L'information a ainsi été collectée il y a 3 jours. Cependant, l'atmosphère très dense de Titan ne laisse pas passer la lumière à presque toutes les longueurs d'ondes, non seulement les longueurs d'ondes visibles (de 400 à env. 800 nanomètres), mais aussi les longueurs d'ondes invisibles comme l'ultraviolet et l'infrarouge. En l’occurrence, cette atmosphère est totalement opaque. Cependant, Cassini est équipée de plusieurs filtres de caméra qui permettent une prise d'image correcte et ce malgré les nuages épais qui s'interposent entre la surface de Titan et les caméras de Cassini.
"Même si les premières images recueillis paraissent floues et difficiles à interpréter, nous sommes très heureux d'annoncer qu'avec une combinaison d'instruments, nous sommes parvenus à voir la surface de Titan avec une clarté sans précédant. Nous espérons prendre des images plus claires dans le futur grâce à des survols plus proches de la surface ainsi que l'utilisation du radar", s'exclame le Dr Dennis Matson de la NASA Jet Propulsion Laboratory, (Pasadena, Californie).
Aussi, le spectromètre infrarouge de Cassini, capable de traquer les caractéristiques minérales et chimiques du satellite de Saturne, a révélé une surface exotique se composant d'une variété de matériaux dans le sud de Titan, non identifiés pour l'instant car les données manquent, et un cratère dans le nord, mais rien n'est pour l'instant précisé. L'analyse à l'infrarouge a aussi montré une surface très claire avec quelques régions sombres. Les régions sombres représenteraient un cumul de la glace d'eau, tandis que les régions claires abritent un mélange de glace d'eau et d'hydrocarbures, c'est derniers sont beaucoup plus présents dans les régions claires. "Cela est un peu différent de ce qu'on attendait. C'est préliminaire, mais ça pourrait changer notre manière d'interpréter les surfaces claires et sombres sur Titan", souligne le Dr Kevin Baines, membre de l'équipe scientifique de la mission internationale Cassini-Huygens, avant de préciser "Un nuage de méthane est visible au pôle sud. Il est composé de larges particules contrairement aux particules typiques de l'atmosphère du satellite, ce qui suggère une atmosphère active et dynamique là-bas".
Notons que c'est la première fois que les scientifiques sont capables de dresser une carte de la minéralogie de Titan. En utilisant des centaines de longueurs d'ondes pour l'observation grâce à Cassini, ils tentent de découvrir la répartition exacte des régions riches en hydrocarbures et des régions riches en eau sous forme glacée.
De plus, les images prises vont être dorénavant de plus en plus nettes. Cela est dû au fait que la sonde Cassini a été programmée pour survoler Titan 45 fois, s'approchant à chaque fois de sa surface, jusqu'à atteindre 950 kilomètres d'altitude de la surface de Titan. Il en résulte une meilleur définition des futurs images prises par Cassini.

Un nouvel observatoire pour les planètes extrasolaires

La mise en service d'un nouvel observatoire situé aux îles Canaries, prévu aujourd'hui, va apporter un plus dans l'observation des planètes extrasolaires. En effet, il se distingue d'un très large champ de vue, environ 2000 fois supérieur à celui d'un télescope ordinaire. Ce géant, baptisé SuperWASP, est capable de mesurer la magnitude de centaines de milliers d'étoiles. Le télescope devra effectuer des contrôles chaque nuit, les données collectées seront ensuite traitées sur ordinateur, ceci afin de détecter la moindre variation de luminosité des étoiles, et par la suite, calculer la période de variation de luminosité pour enfin déterminer l'existence ou non d'une planète extrasolaire qui ferait sa révolution autour de l'astre.
Seulement une centaine de planètes extrasolaires sont actuellement connues, et beaucoup de questions sur leur formation et leur évolution restent sans réponses. Cette situation devrait évoluer positivement grâce aux résultats que fournira le SuperWASP.
Ce projet très ambitieux, pourra faire la différence en ce qui concerne l'observatoire de planètes extrasolaires.

Système planétaire autour de Vega

Une équipe d'astronomes du Royaume-Uni est persuadé de la présence d'un système planétaire autour de Vega, la troisième étoile la plus brillante du ciel (hémisphère nord). En revanche, ce qui est intéressant dans ce rapport, c'est que ce système planétaire est très semblable au nôtre. D'ailleurs, la plupart des exoplanètes découvertes ces derniers temps sont gazeuses. Cependant, une modélisation de l'ordinateur de l'observatoire trahi la présence d'une planète semblable à Neptune. Elle semble décrire la même trajectoire, et avoir la même masse. La modélisation montre un nuage de poussière très froide (- 180°). Cette poussière s'est probablement formée des débris de cette planète causés par la collision de météorites ou autres objets. Les observations ont été faites avec la caméra SCUBA, située à l'observatoire James Maxwell à Hawaï.
Les astronomes ont aussi conclu, d'après la formation de cette planète, la présence d'une planète semblable à Jupiter.
Enfin, rappelons que Vega possède un diamètre 3 fois plus grand que celui du soleil, et est distante de celui-ci de 25 années-lumière.

Nouvelle planète Extra-solaire observée !

La planète extrasolaire la plus éloignée jusqu'à l'heure actuelle vient d'être observée ! Une nouveauté mondiale qui ne laisse pas les astronomes indifférents. Découverte par une nouvelle méthode d'observation appelée méthode de "transit", la planète est connue actuellement sous le nom de OGLE-TR-56b. Distante de 0.02 UA (Unité Astronomique) de son étoile, cette planète est la plus proche relativement à son étoile jamais découverte. Toutes les découvertes de planètes extrasolaires faites jusque là ont été réalisées par la méthode de vélocité radiale.
Cette découverte a été confirmée par les téléscopes Keck situés dans les îles Hawaii.
La nouvelle méthode employée pour découvrir la planète ouvre de nouvelles perpectives dans le domaine extrasolaire puisqu'elle ne nécessite pas de larges télescopes.